Fréderic Blaimont

Fréderic Blaimont regarde sans concessions le spectacle de la rue avec tendresse. Ce que l’on remarque à première vue c’est la banalité de ses sujets. Quelque chose d’inhabituel se passe, la solitude des personnages est particulièrement présente. Sa peinture est un mélange de bienveillance et de méchanceté. Il nous montre des personnages parfois déplaisants, avec douceur et attention.

Le défilé de ces passants ordinaires, anonymes, transparents comme Lair que nous respirons sont des prétextes à saisir le bavardage de ces héros minuscules. Si nous prêtons l’oreille, ils nous racontent leur passé, leurs espoirs et leurs peurs, vous en reconnaitrez peut-être certains.

Fréderic Blaimont s’inscrit dune façon extraordinairement contemporaine dans ce qu’il est coutume d’appeler ¨scènes de genre¨, dans la lignée de Georges de la Tour, des frères Le Nain, Hopper et bien d’autres… – Isabelle Peaudecerf